Diables Rouges: la légende revit

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Beauvechain, le 29 août 2011. Nous voilà en présence des membres de la nouvelle patrouille des Diables Rouges sur SIAI Marchetti SF 260 pour une demi-journée de briefing, de démonstration et de questions-réponses quant à leur programme de présentation. Nous savourons d’autant plus intensément ce moment privilégié que nous l’attendions depuis trois ans, des demandes réitérées ayant été faites dès la constitution de la formation Hardship Red en 2009, de laquelle émanent de nombreux pilotes et mécaniciens des Diables Rouges nouveaux portés sur le fonts baptismaux au printemps 2011 avec un parrain prestigieux, à savoir le Colonel e.r. Jacques « Red » Dewaelheyns, qui fut le premier leader de la patrouille des Diables Rouges reconstituée sur Fouga CM 170.R Magister en 1965.

 

Les Diables Rouges version 2011 en pleine montée pour effectuer un looping en formation box à quatre.

(Photo Katsuhiko Tokunaga via Comopsair-IPR)

 

De la formation Hardship Red à la patrouille acrobatique des Diables Rouges

L’instigateur de la grande « manip » est le Major (à l’époque) Jean-François Balon, alors commandant de la 5ème Escadrille (école de pilotage élémentaire) du 1er Wing Training de Beauvechain. C’est en effet lui qui mit sur pieds un quarteron de SIAI Marchetti SF 260 qui volaient en formation serrée et qui en changeaient harmonieusement à plusieurs reprises. Ils démontrèrent l’étendue de leur talent l’une des toutes premières fois – sinon la première – à l’occasion du meeting de Coxyde les 27 et 28 août 2008.

 

 

Les SIAI Marchetti SF 260M de la 5ème Escadrille leadés par le Major J.F. Balon en formation dite « finger four », classique dans la chasse, à Coxyde en août 2008. (Photo Jean-Pierre Decock)

 

Mais « Jief » Balon et son gang ne comptaient pas en rester là et mirent l’énergie nécessaire à convaincre l’état-major de Comopsair d’officialiser la formation Hardship Red en 2009, « hardship » étant l’indicatif radio de la 5ème Escadrille de Beauvechain. La subtilité de leur dénomination était strictement étymologique: en effet, ils s’intitulaient ainsi car leurs changements constants de formation étaient censés démontrer la qualité de l’enseignement au pilotage qu’on y prodiguait et non pas uniquement de donner du spectacle au public. C’était marginal au point que les aficionados eurent tôt fait de franchir le pas entre « formation » et « patrouille » et nous tairons le nom de ce colonel, tant soit peu borné, qui mit énormément de zèle à faire la chasse, dans toutes les communications dans les médias de masse (y compris l’internet) pour tancer les journalistes utilisant le substantif « patrouille » là où il convenait d’écrire « formation » en parlant des Hardship Red.

 

 

Les Hardship Red première mouture en formation « finger four » lors d’un entraînement à proximité de Beauvechain le 6 juillet 2009.

(Photo Eddy Kellens/Comopsair-IPR)

 

N’empêche, et c’est ce qui importe le plus, les efforts de Jean-François Balon portèrent leurs fruits en 2010 lors de la présentation officielle de la Patrouille Hardship Red le 12 mai 2010 à Beauvechain. Le nouveau leader, le Commandant Nicolas Delfosse était l’ancien ailier droit des Hardship Red de 2009, J.F. Balon ayant été promu lieutenant-colonel et muté à l’école Alphajet franco-belge de Tours. Le mot patrouille n’était, en l’occurrence, pas usurpé car les avions reçurent une décoration spéciale étrennée lors du meeting de Beauvechain les 3 et 4 juillet 2010. Autre nouveauté spectaculaire, ils entamaient leur présentation en tournant magistralement un looping à quatre, ce qu’ils n’avaient jusque-là pas encore fait, sinon en catimini.

 

Les membres de la « formation » Hardship Red 2009, debout et de gauche à droite les pilotes: Major J.F. Balon (leader), Commandant A. Collard (ailier gauche), Capitaine N. Delfosse (ailier droit), Capitaine K.Cloetens (slot) et Commandant C. Deroubaix (réserve); accroupis, les crew chiefs: Adjudant J. De Vos et Sergent B. Louage. (Photo Jean-Pierre Decock)

 

Le déterminisme des pilotes et la qualité de la démonstration avaient convaincu la hiérarchie d’accorder la re-création d’une patrouille acrobatique nationale pour les 65 ans de la Force Aérienne Belge, laquelle fut baptisée « Red Devils », comme on pouvait logiquement s’y attendre, et pour la plus grande joie des fanas d’aviation qui, en Belgique, sont sans doute aussi nombreux que les supporters de l’équipe nationale de football… Leurs SIAI Marchetti SF 260 tout beaux, tout nouveaux, à la livrée écarlate et aux dessous tricolores ainsi que les équipages furent présentés à la presse le 4 mai 2011 en présence du Colonel e.r. Jacques « Red » Dewaelheyns, leader des Diables Rouges reconstitués sur Fouga Magister 45 ans plus tôt.

 

 

La désormais patrouille Hardship Red emmenée par le CDT N. Delfosse vole en échelon vers le bas lors d’un vol d’entraînement à Beauvechain à la mi-mars 2010. (Photo Eddy Kellens/Comopsair-IPR)

 

Un coup d’œil dans le rétroviseur

Ce n’est pas d’hier que la patrouille des Diables Rouges fait la fierté légitime des ailes belges, et pour cause: le tout premier peloton acrobatique sur avion à réaction, les Acrobobs (du prénom de son leader Robert « Bob » Bladt) fut l’embryon dès 1952 de la première patrouille des Diables Rouges formée sur Hawker Hunter MK IV en 1959 par le 7ème Wing de chasse de jour de Chièvres. Cette patrouille à neuf avions fur portée à seize (« Red » Dewaelheyns en faisait partie) et effectuait d’impressionnants loopings en formation losange à seize avions (un squadron entier!) comme s’ils étaient attachés les uns aux autres; c’était positivement extraordinaire et je les vois encore faire cette boucle hallucinante avec mes yeux de collégien le 28 juin 1959 à Wevelgem, comme si c’était hier.

 

 

Peloton de SIAI Marchetti SF 260 avec la décoration spécifique à la Patrouille Hardship Red lors du défilé aérien du 21 juillet 2010 sur la capitale. L’appareil à la dérive marquée d’un X est l’avion de réserve. (Photo Jean-Pierre Decock)

 

Le succès national et surtout international incita les patrons de la Force Aérienne à accepter la décoration rouge vif et les intrados noir-jaune-rouge qui deviendraient dès lors la marque typique de la patrouille et c’est en 1960 que six Hunter MK VI (quatre plus deux réserves) reçurent ce splendide habillage. C’est avec un cœur encore plus gros que Robert « Bobby » Bladt emmena sa patrouille montrer son savoir-faire dans les cieux belges autant qu’étrangers. Il fut muté fin 1960 et c’est le Commandant Ivan Deprins qui en devint le leader jusqu’à sa dissolution, engendrée par celle du 7ème Wing et la fermeture de la base de Chièvres. La dernière présentation des Diables Rouges sur Hunter eut lieu le 4 octobre 1963 à Chièvres.

 

L’absence des Diables Rouges des cieux ne fut, fort heureusement, que de courte durée. Grâce à l’initiative, la ténacité et la passion du Major Jacques « Red » Dewaelheyns, la patrouille acrobatique des Diables Rouges fut recréée sur Fouga CM 170R Magister à Brustem le 27 juin 1965. C’était la date de sa première présentation, bientôt suivie d’une autre à Arnhem (Pays-Bas) le 30 du mois. La saison se clôtura par une démonstration fort appréciée à St Mawgan (Grande-Bretagne) à la mi-septembre et l’ultime show se déroula à Brest (France) le 19 septembre par une démonstration combinant les Fouga de la Patrouille de France et ceux des Diables Rouges, ce qui leur valut, bien entendu, des applaudissements du tonnerre … de Brest!

 

 

Le team Hardship Red pour 2010, de gauche à droite: le Commandant Nicolas « Choco » Delfosse (leader), le Lieutenant Olivier « Mel » Gilson (ailier gauche), le Capitaine Kristof « Cloety » Cloetens (ailier droit) et le Commandant Alain « Pappy » Collard (box/ charognard).

(Photo Jean-Pierre Decock)

 

Red Dewaelheyns en fut le leader jusqu’en 1966 et les Diables Rouges sur Fouga émerveillèrent pendant treize ans les spectateurs des fêtes aériennes en tant que l’une des patrouilles les plus éminentes dans toute l’Europe, malgré des hauts et des bas (restrictions budgétaires). Elle fut dissoute fin 1977 suite au retrait progressif du Fouga Magister et du changement de syllabus de formation au pilotage requis par l’introduction du nouvel Alphajet. Le leader durant ses quatre dernières années d’existence fur le Commandant Léo Lambermont qui mena sa patrouille jusqu’au bout avec un brio incomparable. L’éclat des Diables Rouges avait brillé pendant dix-huit ans pour entrer en léthargie et ne renaître de ses cendres que quelques vingt-cinq ans plus tard.

 

 

En sommet de boucle en formation box, à l’époque où la patrouille a entamé son entraînement pour la saison 2010. (Photo Eddy Kellens/Comopsair-IPR)

 

Red Devils sur SF 260: une présentation dynamique toute en finesse

Avant toute présentation, les pilotes participent à un briefing technique, météorologique ainsi que concernant les limitations et manœuvres durant le show projeté, tant d’un point de vue individuel que collectif. Après un bref moment de concentration, ils se rendent vers leurs appareils où les attendent leurs crew chiefs.

 

Après un décollage en formation à quatre, par paires ou individuel selon les conditions météorologiques, les Red Devils entament leur présentation beau ou mauvais temps, cette dernière se caractérisant par des variantes de formation permettant de maintenir la dynamique du spectacle tout en manoeuvrant sous un plafond bas; le passage en formation « square » (carré) est typique de ce programme. Bien évidemment, la présentation avec météo optimale développe des figures dans le plan vertical, absentes ou nettement moins accentuées dans la présentation dite de mauvais temps.

 

 

Sortie de looping impeccable, toujours en mars 2010, avec l’avion leader pointant vers l’ex-hangar QRA de Beauvechain.

(Photo Eddy Kellens/Comopsair-IPR)

 

Prenons le cas de la présentation spéciale du 29 août qui, avec de gros cumulus épars à relativement basse altitude, était un peu une combinaison des deux programmes. Après un décollage en box à quatre, la formation effectue un demi huit cubain à la sortie duquel un looping est amorcé pour manœuvrer en souplesse vers la formation « swan » (cygne, c’est-à-dire le leader suivi des trois avions en V). Les Red Devils se repositionnent agilement en carré avec séparation par paires suivie d’un croisement par paires. Après une oreille (demi huit paresseux ou derry turn), ils reprennent la formation en carré pour un passage train sorti. Une fois le train escamoté, ils se forment en échelon (ladder ou échelle dans leur jargon). Ils se remettent ensuite en carré et puis en box pour exécuter un looping avant l’éclatement final face au public. Un regroupement en box et un passage bas est le prélude du break (séparation) l’un après l’autre pour venir atterrir. Après l’arrêt complet des moteurs, les pilotes effectuent un rapide débriefing à chaud du show avant de quitter le tarmac.

 

 

Impressionnante formation en losange de Hunter MK VI commençant à tourner un looping à seize avions en 1960, lors du meeting de Gosselies; en tête de la formation, quatre des six Hunter portant la livrée typique des Diables Rouges.

(Archives Jean-Pierre Decock)

 

Le looping d’entrée de présentation s’entame vigoureusement à environ 3,5 G (facteur d’accélération) et à 180-190 noeuds (330 à 350 km/h), voire à 200 (370 km/h). Le plus grand rayon des diverses figures de vol est de 1,5 mille nautique (2,8 km) et l’altitude de travail se situe à 2.000 pieds (un peu plus de 600 mètres). Voilà des paramètres bien fignolés pour effectuer une présentation dynamique enchaînant les figures sans temps morts et dans une fenêtre étroite et bien cadrée en longueur et en hauteur pour le plus grand plaisir du public qui, ainsi, n’a pas à se faire de torticolis pour ne pas perdre les Diables Rouges de vue.

 

 

Les Hunter MK VI des Diables Rouges en échelon refusé en 1961. (Force Aérienne)

 

Monter les couleurs

Les Diables Rouges ont été les ambassadeurs des ailes belges en 2011 à de nombreuses reprises. D’abord en Belgique début mai, où ils ont dévoilé leurs nouveaux SF 260 écarlates et révélé leur programme acrobatique aux représentants de la presse audiovisuelle et écrite mais aussi à Coxyde les 7 et 8 juillet où ils firent leur show par grand soleil à l’occasion du 65ème anniversaire de la Force Aérienne Belge. Ils le feront encore pour l’airshow Sanicole les 16 et 18 septembre.

 

 

Les Diables Rouges reformés sur Fouga CM 170.R Magister en vol d’entraînement dans la seconde moitié des années 60. (VS1-IRP/Force Aérienne)

 

Les Diables Rouges ont également montré nos couleurs à l’étranger et, notamment, en France à Luxeuil les 2 et 3 juillet et à Albert le 10 juillet. Ils prirent part au fameux Air Tattoo de Fairford, en Grande-Bretagne, les 16 et 17 juillet (la plus grande fête aérienne du monde!) et termineront leur première saison à Leeuwarden (Pays-Bas) le 16 septembre.

 

Si l’on y ajoute les présentations privées du 10 août à Spa pour la réunion des Vieilles Tiges de l’Aviation Belge et celle pour la presse le 29 août, la patrouille nationale a effectué douze démonstrations bien cadencées durant sa première année d’activité. De l’aveu de son leader, le Commandant Alain Collard et de ses équipiers, leur calendrier 2012 pourrait être plus étoffé.

 

 

Les nouveaux Diables Rouges sur Fouga Magister en juin 1965; de gauche à droite, debout: Jos Lelotte, Paul Van Essche, Roger Fagnoul et le leader Jacques « Red » Dewaelheyns; accroupis, Wim Van Meerten et Xavier Delbecke.

(VS1-IRP/Force Aérienne)

 

Des Diables chauffés à bloc

L’équipe dans on intégralité compte quatre pilotes et six mécanos, tous gonflés à bloc, et c’est peu dire! C’est probablement cela le socle de leurs remarquables prestations acrobatiques.

 

D’abord, et à tout seigneur tout honneur, le leader (ou Devil 1) de la patrouille: le Commandant Aviateur Alain « Pappy » Collard âgé de 38 ans et qui en est à sa troisième année dans la patrouille Hardship Red dans un premier temps (Red 2/ailier gauche en 2009 et Red 4/slot en 2010) et leader des Red Devils ensuite. Son carnet de vol totalise 2.800 heures, dont 1.250 sur SIAI Marchetti SF 260, 260 sur Alphajet et 1.290 sur C-130H Hercules avec lequel il effectua de nombreuses missions à longue distance, entre autres vers l’Afghanistan, la République Démocratique du Congo et le Koweit. Il a commencé sa carrière militaire à l’Ecole Technique de la Force Aérienne à Saffraanberg en 1990 avant d’entamer sa formation de pilote en 1996 à Beauvechain où, à présent, il est également l’officier de la sécurité de vols au sein du 1er Wing Training.

 

 

Les Diables Rouges 2011 volant en échelon.

(Photo Katsuhiko Tokunaga via Comopsair)

 

L’ailier gauche ou Devil 2, le Lieutenant Aviateur Stefaan « Stef » Braem, est originaire d’Opglabbeek dans le Limbourg. Il a commencé son entraînement en vol en 2000 sur SF 260M pour passer sur hélicoptère Alouette II en 2004 et puis être versé à la 18ème Escadrille sur Agusta A 109 avec lequel il fit un déploiement dans les Balkans en 2007. Il est âgé de 31 ans et a 1.700 heures de vol au compteur (700 sur hélicoptères et 1.000 sur SF 260). Il est aussi officier de sécurité des vols à la 5ème Escadrille.

 

Devil 3, l’ailier droit de la patrouille, c’est le Capitaine Aviateur Albert « Al » Baltus. Agé de 30 ans, il a déjà accumulé 2.200 heures de vol (dont 650 sur F-16, 1.250 sur Alphajet et 250 sur SF 260). Lors de son affectation à la 350ème escadrille de Florennes, il effectua en 2005 un séjour en Afghanistan dans le cadre de l’opération OTAN « Eastern Eagle ».

 

 

Passage bas « tout sorti » en formation box lors de la présentation des Diables Rouges à Beauvechain le 19 août 2011. (Photo Jean-Pierre Decock)

 

Devil 4, box ou charognard ou slot de la patrouille, c’est le Lieutenant Aviateur Olivier « Mel » Gilson (il fut bombardé de ce sobriquet à cause de sa ressemblance manifeste à l’acteur australien Mel Gibson). Il commença sa carrière militaire en 1993 au service de déminage avant de passer à l’aviation légère de l’armée de terre en 1995. Après son entraînement de début sur SF 260, il passa sur Alouette II et devint opérationnel sur Agusta A 109BA HAtk (antichar) à Bierset. Après avoir participé à un déploiement dans les Balkans, il rejoignit la 9ème Escadrille de formation des moniteurs sur SF 260 à Beauvechain en 2008. Agé de 38 ans, son score s’établit à 2.850 heures de vol, dont 2.000 heures sur hélicoptères et le solde sur SIAI Marchetti SF 260.

 

Les pilotes peuvent s’appuyer totalement sur une équipe de six crew chiefs enthousiastes, disponibles et compétents. Leur chef de file, l’Adjudant Guy Moinet, est malheureusement hospitalisé suite à un sérieux accident en ULM à la mi-juillet 2011. L’équipe actuelle se compose des adjudants Peter Creces, Johan De Vos et Serge Jacob (qui est également le sculpteur du totem haut en couleurs des Red Devils 2011) ainsi que des sergents Steve Paulissen et Bram Louage.

 

« Ze team » au grand complet avec, à l’avant-plan, son totem sculpté par le crew chief S. Jacob; de gauche à droite: le Commandant Alain Collard (leader), le Lieutenant Stefaan Braem (ailier gauche), le Capitaine Albert Baltus (ailier droit), le Lieutenant Olivier Gilson (slot/charognard), l’Adjudant Johan De Vos, l’Adjudant Peter Creces, l’Adjudant Serge Jacob et le Sergent Steve Paulissen. (Photo Jean-Pierre Decock)

 

Voilà donc réunie l’équipe pleine de peps qui fera parler d’elle, en bien, dans les prochaines années…

 

Ce condensé historique, plus long qu’un résumé, veut rendre hommage amplement mérité à la patrouille nationale des Diables Rouges anciens et actuels dont le coup d’essai s’avère être un coup de maître car, comme l’a déclaré récemment l’Air Tattoo Chief Executive Tim Price: « c’est un grand honneur de revoir (à Fairford) les Diables Rouges qui y amènent une merveilleuse dimension de nostalgie (en relation aux Diables Rouges sur Fouga) ».

Que la force et le talent soient avec nos Diables Rouges pour de nombreuses années à venir!

 

Jean-Pierre Decock

 

Remerciements à Comopsair-IPR et en particulier aux adjudants P. Dewael et E. Kellens.

Jean-Pierre Decock

Jean-Pierre Decock

Brevet B de vol à voile en 1958. Pilote privé avion en 1970. Totalise 600 heures de vol dont 70 d’acro. Un œil droit insuffisant empêche toute carrière dans l’aviation. (Co-)Auteur et traducteur de 41 ouvrages d’aviation publiés en 4 langues depuis 1978. Compétences: histoire, technique et pilotage (aviation civile, militaire ou sportive).

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